Jusqu’au ciel de Triana

Je débarque de nulle part, intriguant comme un canular,
une canicule en plein d’hiver,
Jaumesse en première pages des faits divers
Je marque et grave ces rimes à l’opinel,
rappeur anticonventionnel,
toujours en recherche d’arcs-en ciel démentiels,
Lorsque le beat est sur orbite, et dans ce cas,
mon flow je le raffine, mes lyrics je les kick,
Je jubile lorsque ma plume a une poussée d’adrénaline,
Je rêve de développer ma passion jusqu’à l’infini,
Jaumesse l’original, c’est comme ça qu’on me définit,

L’abus de vices peut donner vite l’impression d’être vide de vie
Si ta vie est une succession de cuites,
elle est aussi probablement une succession de fuites.
Encore un p’tit cul sec pour célébrer l’arrivée au cul-de-sac
C’est vrai que le cognac matraque le trac mais la vision devient tellement opaque
Mais quelle idée de s’alcooliser pour
y admirer un arc-en-ciel passager,
uniquement composés de couleurs foncées
Le parcours peut paraître tellement rêche quand on a constamment la gorge sèche
Mais ce soi-disant breuvage magique n’a rien d’un anxiolytique

Perso je focalise, puis j’optimise mon optimisme jusqu’à qu’il atteigne son paroxysme
Mon souhait que mes rimes atteignent les cimes

Lorsque j’écris, que je m’exprime tout en m’analysant,
je deviens mon propre psy, et mon propre patient

Certaines pensées permettent de m’épanouir,
la force du Quadalquivir,
Ces belles scènes, je les rembobine, elles s’émerveillent

Je me sens comme au sommet d’un gratte-ciel
Mon chemin de vie est parsemé d’incroyables souvenirs,
je poursuis le parcours avec le sourire